• Pentagramme chapitre 1

    Flash-back :

    « Genki, Genki aide moi ! » Mais il était déjà trop tard, il avait disparu.

    Flash-back : 

    « Genki, Genki aide moi ! » Mais il était déjà trop tard, il avait disparu.

    Fin du flash-back.           

    -          KYAAAH !!

    9 ans que je fais le même rêve, 9 ans que j’ai perdu le sommeil ; mais avec le temps, le visage et le nom de cette enfant ont disparu. Je ne sais même plus s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon… Mais depuis quelque temps, ce rêve enfin ce cauchemar est de plus en plus présent. Que faire ? Je veux que ça s’arrête, je veux retrouver le sommeil ; mais apparemment ça ne s’arrêtera jamais.

    -          C’est encore le même rêve c’est ça Genki ?

    Dans le lit voisin au mien se trouve Rei. Je ne saurai dire depuis combien de temps je la connais.

    -          J’appellerai plutôt cela un cauchemar… Mais rendors toi, tout va bien. « Même si en réalité c’est loin d’être le cas.. »

    Rei se remis sous la couette laissant juste apercevoir un peu de sa chevelure blonde.

    -          La lune est bien ronde ce soir ; me chuchotai-je à moi-même.

    Je sortis de mon lit sans faire de bruit pour me diriger vers la fenêtre. D’un coup, une masse bleuté surgit devant celle-ci et me regarda avec de petits yeux dorés. Etrangement, je n’eus pas peur. Je me sentais comme envouté, elle m’appelait.

    -          Genki, rejoins nous. Ta place n’est pas ici.

    Voilà ce que me chuchotait cette chose, sa voix était claire et douce.

    -          Genki, ouvre la fenêtre, n’ai pas peur.

    -          Je n’ai pas peur.

    J’ouvris la fenêtre, à peine celle-ci fut ouverte que la chose m’enveloppa dans une espèce de fumée couleur azur. Alors que nous commencions à nous élever dans le ciel, je pris conscience que c’était une chose comme ça qui avait enlevé l’enfant 9 ans auparavant...

    -          Rei !!

    Je me débattais tout en criant son nom, puis, le trou noir complet.

    -          Mais puisque je vous dis que c’est vrai !

    -          C’est catégoriquement impossible Rei. Et tu le sais aussi bien que moi.

    -          Mais...

    -          Rei… Tu sais très bien que Yasuo a raison.

    -          Vous êtes juste trop fermés d’esprit pour vous rendre compte que c’est vrai.

    Je reconnais ces voix, ce sont celles de mes amis. Mais que font-ils tous ici ? Pourquoi se disputent-ils ? Et ou suis-je ? J’ouvris les yeux et regarda autour de moi. Je suis bien dans ma chambre, mais il y a un problème…

    -          Oh regardez ! Genki se réveille !

     

    Tout le monde se regroupa autour de moi. Par tout le monde j’entends Rei, Yemon et Yasuo. Celui-ci s’approcha de moi et mit sa main sur mon front.

     

    -          Tu vas bien Genki ? Ouhou Genki qu’est ce qui se passe ?!

     

    Sans m’en rendre compte je m’étais mis à pleurer. Mais pas pleins de larmes ! Quelques larmes seulement roulaient sur mes joues.

    -          Oh merde Rei va chercher l’infirmière !

     

    Yemon s’approcha de moi et prit ma main dans la sienne.

     

    -          Qu’est-ce que tu nous fais la Genki ?!

     

    Je passai ma main libre sur mes joues pour essuyer mes larmes, ce que je vis en la regardant me fis peur. Du sang, je pleurais du sang.

     

    -          Genki, ça va ? Tu vas bien ?

    -          Il pleure du sang et tu crois que ça va bien ? T’es sur d’être mon frère toi ?

     

    Pendant qu’ils se chamaillaient je réussis à articuler une phrase.

    -          Y’a plus de couleur, les gars, y’a plus aucune couleur !

     

    Cette phrase les calma directement, ils me regardèrent avec de grands yeux.

     

    -          Comment ça il n’y a plus de couleur ?

    -          Tout est noir… Mais qu’est ce qui se passe ?!

     

    Yemon approcha son visage du miens, nos nez étaient presque collés l’un à l’autre, je rougis.

     

    -          Mais qu’est-ce que tu fou ? m’esclaffais-je

    -          Tes yeux sont de quels couleurs habituellement ?

    -          Ils sont verts, dis-je en détournant le regard.

    -          Et bien je suis heureux de t’annoncer que là ils sont noirs !

    Au début tout fier de lui, il se rendit compte ensuite que ce n’était pas marrant. Il regarda ensuite attentivement mon œil gauche.

     

    -          C’est étrange.

    -          De quoi ? dis-je inquiet

    Yasuo poussa Yemon  pour se pencher à son tour sur mes yeux. Il regarda attentivement mon œil droit, puis lorsqu’il fit de même à mon œil gauche il recula l’air blême  et de la peur pleins les yeux. Cette vue me fis mal, pourquoi ce regard la ? Je n’ai rien fait pour provoquer tant de peur en lui d’habitude si inexpressif.

     

    -          Ton œil droit est tout noir, plus aucune distinction de la pupille, mais dans le gauche, il y a un pentagramme argenté.

    -          Un pentagramme ? Qu’est-ce que ça veut dire ? C’est grave ?

    -          Oui… Je ne sais pas, je ne suis pas la science infuse contrairement à ce que vous pensez. Mais il peut s’agir d’un pentagramme évangélique, élémentaire ou satanique. J’espère pour toi que c’est un des deux premiers.

     

    Pendant que Yasuo expliqué la différence entre les trois, l’infirmière et le directeur de l’école arrivèrent le visage rouge. Ils ont dut courir pour arriver jusque-là.

    A peine rentrer dans la pièce, le directeur fit sortir tout le monde sauf Rei.

     

    -          Bon, raconte-moi exactement tout ce qu’il s’est passé.

     

    C’est ce que je fis. Je lui racontai aussi le cauchemar qui hante mes nuits depuis de nombreuses années. Le directeur prit un air songeur. Il quitta ensuite la pièce me laissant avec l’infirmière.

     

    -          Alors, as-tu mal quelque part ?

    -          Non.

    -          Te sens-tu différent de d’habitude ?

    -          Non.

    -          Bon et bien tout va bien alors. Viens me voir si quelque chose se produit surtout. C’est bien clair ?

    -          Oui madame.

    Sur ces mots, elle tourna les talons et sortit. Rei se précipita sur moi et me saisit par le colle de mon pyjama.

     

    -          Genki ! Pourquoi lui as-tu menti ?!

    -          Je ne sais pas. Mon instinct m’a dit de ne pas lui dire.

    -          Ton instinct. Mais oui j’y crois ! Tu as juste eu peur des réactions c’est ça ?!

    -          Non. Et puis j’aurais bien omis de dire au directeur pour ce qu’il s’est passé ce matin mais il le savait.

    -          Quoi ?

    -          Il sait ce qui s’est passé.

    Rei respira un bon coup et me lâcha. Elle marcha en tournant en rond au centre de la pièce puis elle me regarda.

     

    -          Imaginons que tu es raison. Si le directeur sait ce qu’il s’est passé, c’est que ce n’est pas un fait exceptionnel. Mais vu qu’il a couru jusque-là, ça veut dire que c’est inquiétant ou préoccupant. On est d’accord ?

    -          Oui. Mais, si tu as bien vu il avait une ombre autour de lui.

    -          Une ombre ?

    -          Oui. Elle était plus haute que lui. Et on aurait dit qu’elle lui disait des trucs à l’oreille.

     

    Rei me regarda étrangement, je compris alors que j’avais été le seul à voir ça.

     

    -          Rei ? Je peux te poser une question ?

    -          Oui bien sûr.

     

    Elle s’assit au pied de mon lit et me regarda.

     

    -          Je t’écoute.

    -          Comment as-tu fais ?

    -          Fais quoi ?

    -          Bhe je ne me souviens pas, mais tu as du faire quelque chose contre cette chose ; sinon je ne serais plus là.

    -          Je n’ai absolument rien fais.

     

    Le ton froid qu’elle prit pour dire cette phrase me glaça le sang. Rei prit son sac de cours et sortit de la chambre me laissant seul. Le directeur m’ayant occasionnellement dispensé de cours de sport, je me suis tranquillement dirigé vers les douches. Je me suis glissé sous l’eau et ai tourné le robinet de l’eau chaude. Cette sensation de bien être que j’ai quand l’eau bouillante touche ma peau. Pour je ne sais quelle raison, ce qui s’est passé cette nuit m’est revenu à l’esprit. Je me suis remis à pleurer. J’ai coupé l’eau et je me suis regarder dans la classe de la cabine. Je voyais du sang perlait à mes yeux. Mais quand je regardais autour de toi, rien : aucune couleur. J’en profitai pour regarder mes yeux. Et je vu ce dont parlais Yasuo et Yemon, plus aucune distinction entre la pupille et le reste. Et dans l’œil gauche, le fameux pentagramme. En le regardant avec insistance, on pouvait voir que les lignes «vacillaient » un coup elles s’éclaircissaient, un coup elles fonçaient. « C’est quoi ce truc encore » pensai-je. Je levai la tête pour regarde l’horloge, 8 heures 27 ; il faut que je me dépêche ou je serais en retard. Je me suis habillé en vitesse puis un détail me revint en tête. Les gens vont voir mes yeux… Que faire ? Je haussai les épaules et me dirigea vers la porte de la chambre.

    « Genki, viens ! Aide-moi s’il te plait ! »

    -          Arrh !

    Je pris ma tête dans mes mains et je me laissai tomber sur le sol. Cette voix raisonnant dans ma tête était tellement forte ! Et surtout ; c’était celle de mon rêve.

    -          Mais qui es-tu ?! Que me veux-tu ?!

    « Je veux que tu tiennes ta promesse… Viens me chercher ! Je suis… »

     

    Mes yeux se ferment tous seuls, je sens que je perds connaissance. Il faut que je me souvienne…

     

    -          Vous êtes sûr que c’est bien son fils ?

    -          Oui, elle nous l’a confié elle-même.

    -          Et alors ‘IL ‘ est bien en lui ?

    -          Oui…

     

    J’ouvris les yeux avec peine. Une femme que je connaissais de vue parlait à ce qui me sembla un esprit. Le visage de cette esprit ne mets pas inconnue.

    Je saisi ma tête dans mes mains. Je connais cet homme, mais d’où ?! Essayer de me souvenir me fais tellement mal…

    -          Oh Genki te voilà enfin réveiller.

    -          Oui. Ou suis-je ?

    -          En sécurité.

    -          Qui êtes-vous ?

    -          Je suis professeure dans ton école.

    Je tournai ma tête vers le spectre.

    -          Et vous qui êtes-vous ? J’ai l’impression de vous connaître.

    L’esprit me regarda étonné, puis il regarda le professeur. Celle-ci haussa les épaules.

    -          Appelle-moi Ryō.

    -          On se connait ? 

    -          Je ne crois pas désolé petit, tu dois faire erreur sur la personne.  

     

    Il ment ; c’est obligé ! Je suis sûr de le connaître. Mais qui est-ce ?

     

    -          Excuser moi ?

    -          Qu’y a-t-il ?

    Ah ce Ryō, cette voix… Je la connais !

     

    -          Comment suis-je arrivé ici ?

    -          Une de tes amis a prévenue Madame Khô. Et pour ta sécurité nous t’avons emmené ici.

    -          Une de mes amis ?

    -          Oui, une dénommée Rei je crois.

     

    Qu’est-ce que Rei a à voir là-dedans ? Et pourquoi pour ma sécurité ? Trop de question se bouscule dans ma tête ; il faut que je fasse le tri.

     

    -          Je veux retourner à l’école.

    -          Il en est hors de question.

    -          Mais madame !

    -          Hors de question je viens de dire ! Nous faisons ça pour ta sécurité alors ne nous complique pas la tâche.

     

    Et ils repartirent dans leur discussion ; me laissant seul dans mon coin à nouveau. J’en profitais pour détailler l’endroit où je me trouvai. Une pièce circulaire, au centre de celle-ci une immense échelle dont je ne vois la fin, sur la moitié murs, des livres. Du sol jusqu’à je ne sais quelle hauteur,  face à ces livres, une table ronde (celle ou nos deux compères boivent le thé tout en discutant.), à côté de la bibliothèque, une petite cuisine, et enfin un petit coin chambre où je me trouve actuellement. « Cette pièce m’aurai attirée en temps normal… Mais là, elle est monochrome ; et je veux en sortir ! »

     

    Je me levai du lit, près à courir jusqu’à l’échelle quand soudain un homme en descendit en trombe.


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